19/10/2014
PRENDRE SOIN DE SON FURET La vaccination du furet Le furet est sujet aux réactions vaccinales et doit être vacciné de manière raisonnée. Le furet est sensible à la Maladie de Carré et doit donc être vacciné contre celle-ci. La vaccination commence à l’âge de 2 mois. Elle est mise en place, la première année, par 2 injections à 1 mois d’intervalle, puis maintenue par des rappels annuels. Le furet, en tant que carnivore domestique, est soumis à la même législation que le chien et le chat concernant la vaccination contre la Rage . Si il est justifié de pratiquer la vaccination antirabique à un furet, celle-ci est assurée par une injection initiale puis des rappels annuels. Peser son furet. Le poids du furet est le reflet objectif de son état général et de l’adaptation de sa ration. Celui-ci varie de manière normale entre l’été et l’hiver. Il est ainsi recommandé de peser 1 fois par semaine son furet afin de connaitre et suivre sa courbe de poids. L’alimentation du furet Le furet est un « hyper-carnivore ». L’apport en protéines dans l’alimentation doit donc être très important et réalisé au moyen de protéines animales (et non végétales) de haute qualité. Les besoins énergétiques du furet sont très élevés. Ceux-ci sont assurés par une teneur en lipides importantes dans l’alimentation. L’apport de glucides (sucres) ou de fibres n’est pas nécessaire, voire même contre-indiqué. Un taux de glucides trop élevé peut favoriser l’apparition d’insulinome. Les préférences alimentaires du fureton sont fixées dès l’âge de 5-6 mois et seront ensuite difficiles à changer. Il est donc important de lui donner très tôt de bonnes habitudes Les croquettes. Faciles à utiliser, des croquettes furet de bonne qualité doivent remplir un certain nombre de critères : - Taux de protéines : 30-40% - Taux de lipides : 20-25% - Taux de fibres < 1-3% - Les 3 premiers ingrédients doivent être de la viande L’amidon étant nécessaire à la fabrication des croquettes, les glucides sont toujours présents en quantité excessive dans ce tye d’aliment. Autre inconvénient des croquettes : le furet ne les mastiquant pas, leur digestion est souvent incomplète et elles sont fréquemment associées à des troubles digestifs chroniques. Les proies. Il est possible de nourrir son furet avec des petites proies (poussins, éventuellement souris, rats…) que l’on se procure généralement congelées. Dans tous les cas, elles doivent être données avec les viscères et en respectant la chaine du froid. Il peut être nécessaire de donner un grand nombre de proies pour couvrir les besoins énergétiques d’un furet. La viande. Des morceaux de viande crue peuvent être distribués. Contrairement à ce qui est parfois dit, cela ne rend pas les furets agressifs. On peut proposer du bœuf, du poulet ou de la dinde (pilon, aile, cou, escalope), du mouton ou de l’agneau. Le porc et le cheval sont déconseillés. L’apport exclusif en viande est souvent associé à une carence en graisse et un rapport Calcium / Phosphore trop faible et ainsi responsable d’ostéodystrophie. Le terme BARF est souvent utilisé pour désigner des steacks de volaille broyée. Leur inconvénient est une teneur trop élevée en minéraux et en graisse et des protéines souvent de mauvaise qualité. La ration ménagère. Si vous aimez cuisiner, avec les conseils de votre vétérinaire, et éventuellement d’un nutritionniste, il est possible d’établir une ration ménagère (« recette ») idéalement adaptée à votre furet. N’hésitez pas à nous le demander. Les antiparasitaires. Vermifuges. Les parasites internes les plus fréquents chez le furet sont les nématodes et des protozoaires (giardia et coccidies). Il est recommandé de vermifuger son furet tous les mois de l’âge de 2 à 6 mois contre les nématodes, puis tous les 4 à 6 mois en fonction de son mode de vie. Le traitement contre les giardia ou les coccidies doit être motivé par la présence de signes cliniques et/ou une coproscopie. Il est nécessaire de vermifuger tous les animaux vivant ensembles en même temps . Antiparasitaires externes. · Les furets sont susceptibles d’attraper des puces, des tiques, des aoutâts. La plupart (mais pas tous) des traitements utilisables chez le chien et le chat, le sont également chez le furet. Demandez conseil à votre vétérinaire. · Les furets sont très sensibles à la gâle d’oreilles . Un nettoyage régulier des oreilles et leur examen lors de chaque consultation est recommandé. Le logement d’un furet. Le furet est un animal de compagnie actif, joueur, curieux et très agile. De ce fait, il est nécessaire de lui permettre de longues sorties quotidiennes en liberté dans la maison. L’environnement du furet, que ce soit la maison ou la cage, doit être « ferret proof ». C’est-à-dire sans risque de chute, d’électrocution, d’ingestion de corps étranger, etc… Le furet dort 16 à 18h par jour. Bien qu’il s’adapte à notre mode de vie diurne, il est capital de respecter son grand besoin de sommeil et de ne pas le réveiller. Le furet est très sensible au nycthémère (c’est-à-dire la durée du jour et son évolution au cours de l’année). Ainsi il est déconseillé d’exposer nos furets à la lumière artificielle de manière prolongée et contraire au rythme naturel jour/nuit, ceci constituant un facteur favorisant à la maladie surrénalienne. La stérilisation Chez la furette, l’ovulation est déclenchée par l’accouplement. Si l’ovulation n’a pas lieu, la furette reste en chaleurs et continue à produire abondamment des oestrogènes. L’ hyperoestrogénisme qui en est la conséquence a un effet toxique sur la moelle osseuse, provoquant une
aplasie médullaire, elle-même responsable d’une anémie qui peut rapidement être irréversible
et mortelle pour la furette. Il est bien entendu plus que conseillé de stériliser toute furette dès la puberté. La stérilisation du furet mâle est conseillée pour limiter l’odeur cutanée et l’agressivité liées au rut. Notons au passage que l'ablation des glandes anales est interdite et est de toute façon sans efficacité sur l'odeur corporelle des furets. L'odeur ressentie lors du "déglandage" est aussi nauséabonde que brève. L'odeur corporelle est liée à la production de sébum en grande partie stimulée par les hormones sexuelles et la période de reprodution. . Actuellement, la méthode de stérilisation recommandée chez le mâle comme la femelle est la pose d’un implant contraceptif